« Si le marché de l’existant accuse une baisse de -19% entre le premier semestre 2024 et le premier semestre 2023, le recul des ventes est encore plus sensible sur quatre trimestres consécutifs, (-24 %), car les actifs et tout particulièrement les primo-accédants rencontrent toujours de grandes difficultés à recourir au crédit, dans un contexte de prix du logement qui baisse légèrement mais à un niveau élevé (4 766 € en moyenne sur la période) » a relevé Cyril Messika, président de l’Observatoire Immobilier d’Habitat à l’occasion de la présentation des tendances du marché sur les Alpes-Maritimes. Il a aussi noté que les marchés de la résidence secondaire, des retraités et de la clientèle internationale restent dynamiques, de même que celui des cadres ou csp+ disposant d’un apport personnel. Pour le logement neuf, « les ventes du premier semestre enregistrent de meilleurs résultats par rapport à l’année dernière qui se situaient à un niveau extrêmement bas, mais le bilan sur une année glissante reste très négatif avec des transactions en baisse (-15%) et un recul de l’offre (-11%) sur quatre trimestres consécutifs. Le niveau élevé du prix des logements (6 656 € m2), l’inflation, l’attentisme des acquéreurs face à la conjoncture économique et à la situation politique ont pesé sur les décisions d’acquisition, notamment pour les actifs ».Cyril Messika s’est réjoui de la présence d’un ministre du Logement « de plein exercice » dans le nouveau gouvernement. « Lors du discours du Premier ministre, le Logement semble redevenir une réelle priorité nationale, Michel Barnier en ayant fait le deuxième de ses sept axes d’urgence ».
Jean-Michel Chevalier
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