Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ont attiré 8,6 milliards d’euros l’an passé en France. Un nouveau record, qui pulvérise celui établi en 2017 (+36% !), plutôt logique puisque les rendements de ce placement sont eux aussi en augmentation.
Avec + 4,4 milliards, les SCPI de bureaux sont les grandes gagnantes de ce mercato selon les chiffres communiqués par l’ASPIM (Association française des sociétés de placement immobilier) et l’IEIF (Institut de l’épargne immobilière et foncière). Le développement des Métropoles, comme celle de Nice sur la plaine du Var et le quartier du MIN et de l’Arénas, dopent ce marché qui s’intéresse également au commerce, à l’hôtellerie et aux établissements de santé.
« L’année 2019 a été particulièrement dynamique pour le marché de l’immobilier non coté grâce à un contexte porteur et des fondamentaux solides » commente Véronique Donnadieu, déléguée générale de l’Aspim. A 4,40% en 2019, le taux de distribution de valeur de marché a progressé de 0,5% (l’équivalent du taux d’intérêt du Livret A…), qui rend la pierre papier attractive par rapport aux placements habituels comme l’assurance-vie, sans la prise de risque inévitable à la bourse.
Il n’empêche qu’un emballement pourrait être préjudiciable à tout le secteur, avec une concurrence accrue entre les acteurs. Ce que de des spécialistes traduisent par un « tassement » prévisible des rendements dans les prochaines années, d’autant que les loyers rapportent globalement moins que par le passé.
Les épargnants disposent donc d’un outil efficace et sensible, qui demande des arbitrages, à la fois dans la composition de ses placements et sur les produits pierre-papier retenus. Après tout, le choix est large et la Côte d’Azur présente actuellement des opportunités.
Photo : DR CH / Auteur : DR CH