1,8 million de mètres carrés de bureaux ont été placés cette année au 1er novembre en Île-de-France, qui représentent 2 600 signatures à cette époque, soit 7% de moins que l’année dernière et moins 11% si l’on se concentre sur les volumes, révèle Ludovic Delaisse, DG du pôle Agence France dans sa chronique vidéo « 30 jours en 60 secondes ».
La configuration de la demande placée révèle des lignes de fracture importantes : une croissance des volumes en première couronne (351 000 m², +16%), un recul mesuré (-9%) dans la capitale (761 500 m²), un ralentissement marqué dans l’ouest (-17% pour le croissant ouest et -20% à La Défense).
Le segment des surfaces inférieures à 5 000 m² conserve sa bonne dynamique. Les grands gabarits sont impactés par un double recul : celui du nombre des signatures (-13%) et de leur taille moyenne (passée de 12 300 m² à 10 900 m²). Le volume traité (598 500 m²) se contracte ainsi de 23% en un an.
Par comparaison, la demande placée à Londres se situe aux alentours de 800 000 m², en ligne avec sa moyenne sur cinq ans. Les métropoles régionales du royaume - environ 350 000 m² - marquent le pas avec une forte contraction (-26%) de leur demande placée par rapport aux résultats passés. Cependant, les taux de vacance sont bas : 5% à Londres et 7% en moyenne dans les marchés secondaires. Les loyers sont plutôt stables dans la capitale anglaise et progressent sur quelques marchés seulement comme Manchester, Bristol et Glasgow.
En Allemagne, 2,5 millions de m² ont été placés sur les cinq principaux marchés, chiffre stable d’une année sur l’autre. Croissance à deux chiffres à Berlin et Düsseldorf, stabilité à Hambourg, baisse marquée à Munich et Francfort. La vacance est très faible de 2% à 7%. Partout les loyers progressent avec une croissance de 18% à Berlin, à 455 €/m² /an pour le CBD.
Revenons à moutons d’Île-de-France : le curseur de la projection est fixé sur une demande placée de 2,3 millions de m² de bureaux en fin d’année 2019.
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