Dans l’Eco Vallée de Nice, derrière l’acronyme IMREDD, on trouve l’Institut Méditerranéen du Risque de l’Environnement et du Développement Durable. Il est abrité dans l’un des bâtiments en train d’éclore le long de la voie Simone-Veil, entre le commissariat des Moulins et la pépinière de startups CEEI-NCA, à deux pas d’IBM et des autres immeubles accueillant des entreprises. Il a été inauguré vendredi après-midi par Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, en présence de nombreuses personnalités.
Cet institut a pour mission d’impulser des actions de recherche, des formations initiales ou continues et de favoriser l’expertise et l’innovation dans les entreprises qui œuvrent dans le développement durable. Un positionnement pointu, alors que les agglomérations produisent déjà 70% des émissions de CO2. L’IMREDD a pour vocation de construite la ville méditerranéenne de demain, plus inclusive, plus économe des matières premières, plus « intelligente ».
En vitesse de croisière, l’institut recevra 180 enseignants-chercheurs et 480 étudiants qui travailleront dans ses douze laboratoires de recherche. Son modèle est original – et unique en France pour le moment – puisqu’il rapproche le monde de la recherche de celui de l’économie et de l’enseignement supérieur. Une « fertilisation croisée » au service de la « smart city », principalement dans les domaines des risques, de l’énergie et des mobilités.
L’IMREDD a été co-construit par l’Université Côte d’Azur, la Métropole et financé dans le cadre du plan Etat-région. Un investissement de 21,5 millions de francs pour le seul bâtiment, somme à laquelle il faut ajouter 9,1 millions de « plateforme technologique ». Il a été dessiné par le cabinet Marc Barani qui a conçu ce bâtiment exemplaire au plan énergétique et environnemental. Ainsi, il se distingue par une sobriété énergétique (bioclimatie et solutions passives de rafraîchissement, recours à une production d’électricité renouvelable avec 1 000 mètres carrés de panneaux solaires en toiture, système thermiques innovants etc.)
La Région, le Département, la Métropole, l’Etat et l’Europe ont travaillé ensemble pour cette réalisation appelée à un rayonnement international.
Photo : DR IMREDD / Auteur : CH