Theop est une société créée en 2012. Elle développe son savoir-faire autour deux grands métiers : l’accompagnement dans le cadre d’acquisition soit en due diligence technique soit en suivi de VEFA et le management de projet soit de l’assistance à la maitrise d’ouvrage (AMO) soit de la maitrise d’ouvrage déléguée (MOD).
Theop s’adresse principalement aux acteurs privés en conseillant de la TPE/PME locale aux grands comptes nationaux et internationaux.
Theop possède une agence sur Paris, une agence ouverte il y a deux ans sur Lyon, une sur Bordeaux ouverte l’été dernier, une agence à Bruxelles inaugurée en début d’année et Theop a déjà programmé son implantation sur la région PACA pour juin 2021.
C’est dans ce cadre que Nicolas Ben Loulou, directeur de projet et interlocuteur de la parole, est arrivé début février pour être au plus proche de ses clients locaux et préparer le futur aménagement des bureaux dans lesquelles il prendra ses fonctions de directeur d’agence.
En parallèle et en toute complémentarité, Theop a racheté HPM il y a deux ans pour affiner son expertise en gestion de projet sur l’ingénierie hotellière.
Comment avez-vous organisé votre activité pendant la crise ?
Theop a décidé de ne pas mettre ses salariés en chômage partiel afin de soutenir ses employés mais aussi pour se montrer solidaire de l’économie dans cette période toute particulière. Le télétravail s’est naturellement mis en place en raison de notre activité qui ne nécessite pas obligatoirement de présence physique particulière (les chantiers étant à l’arrêt dans un premier temps) ou encore une gestion de stocks.
Concernant nos clients, nous avons avant toute autre chose évalué leurs risques vis-à-vis du Covid-19 en réalisant des audits spécifiques par projet. Nous avons étudié les risques au niveau du planning, des contrats, géré les différentes autorisations et réalisé un travail de veille sur les annonces gouvernementales, tout un travail qui nous a permis d’anticiper des problématiques et nous montrer solidaires vis à vis de nos clients.
Cette période est pour nous une opportunité de capitaliser la relation avec eux.
Afin de fluidifier ces échanges et faciliter la communication, nous avons optimisé les systèmes de correspondance existants : visioconférence (Teams ou Meet), applications mobiles de type WhatsApp ou logiciel Slack. Des outils qui seront surement conservés et d’avantage utilisés par la suite.
Nous avons aussi profité de cette accalmie de production pour optimiser les phases conception ou alors challenger certaines pistes sur les différents dossiers. Début avril, nous avons organisé l’ensemble des chantiers afin de respecter les préconisations de l’état et nous avons échangé avec les différents interlocuteurs pour mettre en place une reprise raisonnée des opérations.. C’est ce qui est apparu le plus complexe, non pas du fait de notre organisation, mais car nous dépendions des décisions du gouvernement et des accords entre les différents organismes,(l’OPPBTP, LADIRRECT etc…) qui laissait place à des débats longs.
Malgré cela, nous avons décidé d’accompagner dès le début les sociétés dans le respect des consignes. Il est de notre rôle d’être moteur.
Comment envisager vous la sortie de crise et les perspectives à venir ?
Une première étape de la crise va être franchie et nous mettons déjà en place des plans de reprise pour aider nos clients dans la relance de leurs chantiers mais surtout dans le respect des préconisations établies par l’OPPBTP et le gouvernement. Nous nous rendons depuis quelques jours sur place pour être au plus près de nos clients afin d’apporter des conseils et des expertises personnalisées pour répondre à chaque situation.
Le but est de relancer les opérations pour avoir une continuité et éviter un arrêt trop brutal.
La question que nous posons est de savoir si l’immobilier va rester aussi dynamique après la crise Covid 19, il est encore trop tôt pour mesurer l’impact sur l’appétit des investisseurs et sur le bouleversement que la crise Covid aura faite sur les petites PME du bâtiment et nous craignions une perte de savoir-faire importante.
Après les attentats du 13 Novembre, les utilisateurs se sont posés des questions sur la sécurité des sites et comment faire face à cette nouvelle menace. Nous pensons également que le Covid 19 entrainera une nouvelle réflexion sur l’usage des espaces et le mode de travail.
Photo : DR Theop / Auteur : DR Nicolas Ben Loulou et CH