En tertiaire, les lots d’une surface supérieure à 5 000 mètres carrés commercialisés l’an passé ont connu une progression de 20% en France en atteignant 43 transactions, ce qui constitue un « record historique » selon BNP Paribas qui a fait un point de situation à Sophia Antipolis. Cela reflète le regain d’activité économique qui s’est consolidé depuis deux ans, et une attente toujours forte de la part de sociétés qui veulent s’installer dans notre pays.
Ce sont les régions qui tirent le mieux leur épingle du jeu, avec Lyon qui reste intouchable en tête, et Lille qui réalise de belles performances. Le sud est également tonique, mais pas au même niveau. Marseille qui a vu l’arrivée de nombreux produits en 2018 (les Docks) a logiquement marqué le pas, le temps de « digérer » les opérations en cours.
Si Nice va continuer sur sa lancée en 2021 et 2022, le petit creux de 2020 (pour les mêmes raisons que Marseille, avec la livraison de nombreux programmes sur la Plaine du Var) sera sans conséquence pour une dynamique enclenchée il y a quatre ans. La technopole de Sophia va voir arriver « une offre neuve très importante dans les deux ans, ce qui est rassurant » selon Jean-Laurent de la Prade, DG-adjoint des régions pour BNP Paribas Real Estate.
Les loyers ont continué à progresser pour atteindre 325 euros du m2 à Lyon, 225 euros à Nice et Sophia (avec parking compris pour ce dernier site).
L’épisode en cours du coronavirus ajoute bien sûr un peu de trouble sur les prévisions, mais les banquiers considèrent que l’on est davantage sur un phénomène conjoncturel que systémique (souhaitons-le !) et si les bourses mondiales ont déjà fait preuve de fébrilité (le CAC a perdu 800 points sur une semaine), la pierre demeure plus que jamais une valeur refuge. Il ne devrait pas y avoir d’impact sur les investissements pronostique l’organisme de services immobilier intégré au groupe financier BNP – Paribas.
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