Avec 65 000 mètres carrés de bureau placés en 2019, les professionnels du tertiaire ont encore réalisé une bonne année dans les Alpes-Maritimes, venant s’ajouter à celle record de 2018 qui avait totalisé 75 000 mètres carrés. Ces résultats sont conformes à la fois au volume des capitaux investis dans les régions françaises (5,8 milliards l’an passé contre 4,5 en 2018), et à la mise sur le marché de nouveaux programmes à la fois sur Nice Eco-Vallée et, dans une moindre mesure, sur la technopole de Sophia Antipolis.
Alors que la demande de grandes surfaces est saturée dans les métropoles, se traduisant par des listes d’attente dont les échéances sont parfois à l’horizon de plusieurs années, la Côte d’Azur bénéficie au contraire d’une offre abondante et disponible. De quoi attirer les sociétés ayant besoin de grands – voire très grands – plateaux pour leurs activités.
Les investisseurs se réjouiront d'une valeur locative en hausse sur toutes les métropoles. Dans les Alpes-Maritimes, elle varie de 195 à 230 euros le mètre carré sur Nice dans le neuf (hors parking), de 200 à 225 euros sur Sophia (parking compris). Pour l'acquisition, les valeurs vénales vont de 2 800 à 3 200 euros sur Nice et Sophia, le taux de rendement prime variant de 4,5 à 6,5%.
"Tout l'immobilier tertiaire neuf sorti de terre a trouvé preneur" se félicite Grégory Renault, président de Nicea Conseil, qui a organisé la semaine dernière un point de situation avec Savills-France dans les salons affaires de l’aéroport de Nice. "Il n'y a pas de souci à l'horizon deux ans, avec les programmes qui seront livrés d'ici fin 2020 sur Sophia. Pour l'Eco-Vallée, le phasage des constructions-livraisons étendu dans le temps évitera la suroffre". Le marché de la "seconde main" est, lui aussi, en bonne forme, suivant la même courbe que le neuf. A noter quelques transactions remarquables dans des bâtiments emblématiques sur la région niçoise et sur Sophia Antipolis.
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