Avec 23 000 mètres carrés placés, dont quatre ventes de plus de 1 000 mètres chacune, Nice a tenu ses promesses en 2019. Mais sans exploser les compteurs, puisque la moyenne sur dix ans est de 21 000 mètres carrés placés pour la capitale de la Côte d’Azur. Le marché est cependant en augmentation de 5% par rapport à l’année précédente, assez loin des 36 000 mètres de 2011.
30% des surfaces ont été vendues en « neuf », dans le quartier de l’Eco-Vallée essentiellement, tandis que le centre ville se caractérise toujours par un manque d’offres, ce qui impose aux sociétés voulant s’établir de s’installer forcément sur le marché de la « seconde main » qui représente 70% des surfaces vendues. A cet égard, Iconic en cours de construction près de la gare SNCF apportera une bouffée d’air.
Les comptes propres restent absents du paysage niçois, et la proportion des transactions neuves est en corrélation avec celle de l’ensemble du département.
Les quatre principales transactions signées l’an passé l’ont été au Phoenix Nice-Arenas (4 200 mètres carrés en seconde main pour le compte de l’assurance maladie-Carsat par prise à bail), à Nice la plaine Nice ouest (1 700 mètres carrés en seconde main pour SFM Ludi), au Palazzo Nice-Meridia (1 293 mètres carrés en neuf) et à Nice la plaine Nice ouest (1 100 mètres carrés en seconde main pour le groupe Aplus Informatique).
Sur Nice, 19 000 mètres carrés tertiaires sont en cours de contruction tandis qu’une surface quasiment identique est proposée dans la seconde main. Après une absence d’offres neuves en 2015, la reprise des chantiers en cours améliore progressivement le volume. En 2019, plus de la moitié du stock est neuf et il y a un risque réel de surproduction pour les spécialistes.
Photo : DR BNP Paribas Real Estate / Auteur : DR CH