« Avec 1 020 000 transactions réalisées sur douze mois à fin juillet 2019, soit +7% sur un an, le volume annuel des transactions confirme le dynamisme exceptionnel du marché immobilier. Il est supérieur à celui cumulé sur un an le trimestre précédent (984 000 à fin mars), ainsi qu’à celui constaté un an plus tôt (953 000) » annoncent les Notaires de France dans leur dernière note de conjoncture.
De bons chiffres donc, mais se trouvent « seulement » au niveau de ceux réalisés au début des années 2000, constatent les officiers ministériels, sans pour autant déplorer « un affaiblissement de la dynamique, les volumes ne devraient donc pas baisser dans les mois à venir ». Le stock des logements disponibles augmente de 1% par an en France.
Les Notaires annoncent une activité « particulièrement soutenue durant l’été, période habituellement calme. Le marché tourne à plein régime (…). En Île-de-France, les volumes ont progressé de 4 % sur un an. Le record devrait être prochainement battu, porté par la vitalité de l’activité de la Petite et de la Grande Couronne ».
Si la principale motivation pour l’acquisition immobilière reste des taux d’intérêt très bas (le rendement limité de nombreux produits d’épargne est peu attractif…), les emprunteurs actuels sont « les grands gagnants » actuellement. « Cette baisse des taux favorise d’ailleurs, dans les communes les plus dynamiques, très largement l’achat au détriment de la location » notent les notaires.
La fracture territoriale est également visible sur la carte des prix. Alors que dans l’ancien le mètre carré s’est envolé à Paris et sur les grandes métropoles, le reste du pays est à la peine, avec souvent des évolutions négatives dans les zones faiblement peuplées et offrant peu d’opportunités de travail, comme dans le centre de la France.
Photo : DR Notaires de France / Auteur : DR CH